Liverpool : Roberto Firmino revient sur les tensions entre Sadio Mané et Mohamed Salah !
Avec Mohamed Salah et Sadio Mané, le Brésilien Roberto Firmino a formé l’un des plus grands trios offensifs de l’histoire de Liverpool, mais leur relation en dehors du terrain était un peu différente.
Lors d’un match de Liverpool contre Burnley lors de la saison 2019/2020, Mané s’est mis très en colère contre Salah parce qu’il n’avait pas reçu une passe qui semblait simple. Bien qu’il s’agisse de la première prise de bec des joueurs capturée par la presse, Firmino a révélé que les joueurs n’avaient pas eu une bonne relation auparavant. Et désormais, il peut la raconter. En effet, il expose les dessous de la relation entre les deux hommes dans un livre, « Si Senor, mes années à Liverpool », avec sincérité et humour. The Guardian en publie les bonnes feuilles. « Je connaissais très bien ces gars, peut-être mieux que quiconque. C’était moi sur le terrain, en plein milieu d’eux. J’ai vu de mes propres yeux les regards, les grimaces, le langage corporel, l’insatisfaction lorsque l’un était en colère contre l’autre. Je pouvais le sentir », écrit-il.
« Je ne sais pas s’il en était conscient ou non, mais Salah frustrait tout le monde lorsqu’il ne passait pas le ballon. Je savais comment gérer cette situation mieux que quiconque. Klopp a abordé ce problème devant nous tous : lorsqu’un coéquipier était dans une meilleure position, le ballon devait lui être passé. C’était une consigne claire visant Salah. Au fil des années, je dois dire que cet aspect de son jeu s’est considérablement amélioré. Il a progressivement appris à être moins égoïste et plus coopératif – même s’il est un attaquant, un buteur, et que chaque buteur a tendance à être un peu gourmand dans la quête d’un but. C’est normal. »
« Mané était plus intense dans les bons comme dans les mauvais moments. C’était le plus explosif de nous trois et c’était aussi la personne avec qui j’avais le plus de liberté pour discuter de ce sujet. Je lui parlais toujours, lui donnais des conseils, essayais de le calmer. Je lui disais de trouver la paix, de jouer pour l’équipe et de rester détendu. Ils n’ont jamais été les meilleurs amis ; chacun restait seul. Il était rare de les voir parler tous les deux et je ne sais pas si cela avait à voir avec la rivalité égypto-sénégalaise dans les compétitions africaines. Je ne sais vraiment pas. Mais ils n’ont jamais cessé de parler, n’ont jamais rompu leurs liens. Ils ont toujours agi avec le plus grand professionnalisme. »
« Je n’ai jamais pris parti. C’est pour ça qu’ils m’aiment : j’ai toujours passé le ballon aux deux ; ma préférence allait à la victoire de l’équipe. Beaucoup se concentrent sur ce que j’ai apporté au trio offensif en termes tactique, mais l’élément humain était peut-être tout aussi important : mon rôle de pacificateur et d’unificateur. Si je ne le faisais pas, cela n’aurait été que des tempêtes entre eux deux sur le terrain », assure-t-il. Il explique aussi qu’il comprenait pourquoi son entraîneur Jürgen Klopp le remplaçait plus facilement que ses deux comparses, pour éviter une guerre d’ego.
Du trio qui a gagné avec l’équipe de Jürgen Klopp, seul Salah reste encore dans l’équipe. Roberto Firmino joue pour Al-Ahli et Sadio Mané pour Al-Nassr, deux clubs saoudiens.